Qui suis-je?

39 ans, habitant d’Antheit (Wanze), agrégé en histoire, ancien journaliste, aujourd’hui député fédéral et conseiller communal.

 

Pourquoi la société est-elle comme elle est aujourd’hui ? Pourquoi autant d’inégalités, de décalage par rapport aux enjeux environnementaux ? Qu’est-ce qui amène les prises de décisions ? Que peut-on faire ? Comprendre et agir : voilà 2 ressorts qui m’ont guidé dans mes engagements successifs et m’ont amené, lentement, à la politique.

 
Comprendre

Cela d’abord été l’enjeu de décrypter les conversations de mes parents, qui parlaient à la maison des privatisations à la poste et de la CGER où ils travaillaient respectivement, et l’ impact du stress sur leur lieu de travail, le sentiment de ne plus être considéré. C’est aussi, pour l’ado, comprendre cette fin des années 90 et une Belgique au carrefour des crises en écoutant les débats du dimanche midi, les invités du JT, dont un certain Jacky Morael.

Comprendre le passé et le présent, c’est ce qui m’a guidé lors des années à l’Université de Liège où j’ai à la fois étudié l’histoire, dont la montée du populisme dans les années 30, et en parallèle débuté à la Meuse Huy-Waremme et la Libre Belgique/Gazette de Liège comme pigiste.

C’est ce travail comme journaliste qui m’amène à approcher directement la politique en permettant de rencontrer et interviewer des élues et élus de la région de Huy-Waremme.

 
Agir

Le pas plus loin , c’est le début de l’engagement politique au sein de l’association Bplus qui milite contre le séparatisme et pour le rapprochement entre les communautés. En 2005, je deviens le vice-président de la structure, qui a alors à sa tête Gilles Vanden Burre que je retrouverai plus tard comme chef de groupe Ecolo-Groen à la Chambre. Entre les distributions de drapeaux belges au tour des Flandres, les débats d’élus flamands dans les auditoires francophones, les speed-datings intercommunautaires. Il y avait une action qui se déclinait alors régulièrement à travers Bplus et qui était le soutien à une circonscription fédérale unique. Celle-ci permettait de voter pour des représentants politiques qui auraient fait campagne d’Ostende à Arlon face au même électorat. Il s’agissait d’une proposition destinée à donner une nouvelle vigueur à notre démocratie fédérale et instaurer une dynamique « centripète » dans un contexte politique qui favorise les divisions et surenchères communautaires.

Lors des débats organisés sur le sujet, je rencontre le Secrétaire fédéral d’Ecolo, l’Amaytois Jean-Michel Javaux, dont je connais la fraîcheur et la modernité du projet via la presse locale, mais aussi Isabelle Durant. Je découvre à travers leurs interventions qu’Ecolo soutient la circonscription fédérale, qu’il y a un groupe commun avec Groen… C’est aussi l’illustration d’un projet politique qui dépasse la sphère environnementale. Mon intérêt est là et je décide en 2007 de passer la porte du congrès qui suit à Mons et qui porte sur « la solidarité au cube ». Je deviens membre le lendemain. Deux ans plus tard, je suis pour la première fois candidat à une élection.

La suite ? Après un passage dans l’enseignement, je deviens attaché de presse du parti, en charge des matières fédérales de 2009 à 2015. L’investissement se fait également sur le terrain local, à Wanze, où j’emmène la liste en 2012 et 2018. En 2012, pour la première fois de son histoire, Ecolo obtient 2 élus directement. En 2018, nous passons à 4 élus après un travail de longue haleine sur les questions de mobilité et d’aménagement du territoire dont une mobilisation forte contre un projet de centre commercial au cœur de notre commune semi-rurale.

 
Agir encore

En 2015, j’entre comme conseiller dans le cabinet de Patricia Grandchamps, échevine de la Mobilité de la ville de Namur. En 2018, je partage cette fonction entre le cabinet de Patricia, devenue entre-temps échevine de l’Enseignement et de la Participation et celui de Charlotte Mouget, nouvelle échevine de l’Aménagement du territoire et de la Transition écologique. Je suis particulièrement le dossier de la participation citoyenne et du budget participatif durant cette période.

En septembre 2019, je deviens porte-parole de la ministre de la Culture, de l’Enfance, des Médias et des Droits des femmes de la Fédération Wallonie-Bruxelles, Bénédicte Linard. Une aventure collective passionnante, marquée dès mars 2020 par la crise du Covid.

Faire face à l’urgence, préparer demain, redessiner notre société, autant d’enjeux que je poursuis aujourd’hui aiilleurs. Le 1er octobre 2020, Ecolo monte au gouvernement fédéral, le gouvernement « Vivaldi », et désigne comme ministres et secrétaire d’Etat George Gilkinet, Zakia Katthabi et la liégeoise Sarah Schlitz. Premier suppléant à Liège, je prête dès lors serment comme député fédéral pour une session historique au… parlement européen (Covid oblige).

Depuis octobre, j’ai la chance et le plaisir de suivre comme parlementaire des dossiers qui me passionnent comme la mobilité, les entreprises publiques, dont Bpost, ce qui est un clin d’oeil à l’histoire familiale, la coopération transfrontalière, la politique scientifique et les institutions culturelles fédérales, ce qui fait lien avec ma fonction précédente.

 
Comprendre et agir

Comprendre, c’est écouter les citoyens, les associations, les travailleurs, c’est décoder les enjeux, se documenter, analyser. Agir, c’est à mon niveau, contribuer au projet d’Ecolo pour changer notre modèle de mobilité, transformer des entreprises publiques qui doivent être au service du public, de tous les Belges. Cette législature est un tournant, une rupture par rapport aux politiques passées. Je m’y engage à 100 %, avec mon parcours, mes convictions mais aussi en restant en permanence à votre écoute. C’est d’ailleurs l’objet de ce site, vous permettre de suivre mon travail et de m’interpeller pour toute question et suggestion.

A bientôt, ici ou ailleurs, aujourd’hui ou demain !